vendredi 19 décembre 2008

Envies

Les projets d'écriture réalisés jusqu'alors ont donné envie à certains
d'écrire leurs propres textes.
En voici quelques-uns :

L'aquarium

C'est un petit aquarium mais dedans habite une rivière, les lacs et les mers et les océans. Avec ce petit aquarium, on peut aller où l'on veut sans nager. Dedans nagent les poissons colorés, là où les dauphins malin esquivent les requins coquins. Pour son petit déjeuner, l'orque attrape un phoque.
Ah! dans mon aquarium, on y trouve tout ce que l'on veut !
Lorris, CM1


Un drôle de rêve
Je rêve de nager dans l'eau au chocolat.
Je rêve de marcher sur un sable de petits bonbons multicolores et de manger des montagnes de vanille.
Je rêve de boire des océans de jus de fruits.
Clémence, CE2


Ma petite soeur
Je regarde ma petite soeur dans son berceau. Mais qu'est ce qu'elle est moche avec ses yeux de crapaud et sa bouche de cafard, et sa langue de serpent.
A mon avis, c'est une alien !
Manon, CM1


Des milliers d'étoiles dans la nuit, d'affreuses grenouilles dans leurs nids. Regardez bien ces milliers de couleurs; il nous arrive du pouvoir des fleurs !
Pauline, CE2

Mon sapin est un trésor

Pour décorer le sapin,
J'ai cueilli tôt ce matin
Quelques étoiles de miel
Perdues dans le bleu du ciel.
Pour décorer la sapin,
J'ai ramassé en chemin
Un pâle rayon de lune
Et des guirlandes de brume.
Pour décorer le sapin,
J'ai trouvé dans le jardin,
Pommes rouges, pommes d'or
Mon sapin est un trésor.
Pauline, CE2


Guiva Oinita
Dans un village creusé dans la vallée vivait la jolie Oinita. Comme son père plantait des bananes, on l'appelait Oinita Banana.. Elle aimait chanter l'opéra mais son père qui ne comprenait rien à la musique disait : « Ma fille a une drôle de voix ».
Elle partit en cachette et prit le train pour Cuba; deux mois après, elle était vedette, la grande diva de l'opéra.
Quand son père apprit qu'elle gagnait des millions, il s'acheta une guitare d'occasion en criant « Au diable Miss Hélène, je me lance aussi dans la chanson ! »
Martin, CE2

Venue de Anne Mulpas à l'école de Vésigneul


Anne Mulpas est venue nous rendre visite

Mardi 16 décembre 2008.


Voici ce que nous avons fait :



Première activité : Travail collectif à partir de « Je rêve »

Je rêve d'une montagne qui sourit
Qui fait tout ce qu'on lui dit
Qui chante et joue de la flûte merveilleuse
Je l'écoute et je danse sur la cime des arbres.
Je danse sur les nuages
Je rêve de danser et de jouer chaque jour.
Je rêve les yeux ouverts, pas besoin de me réveiller.
Je rêve quand je suis seul, au calme,
Il suffit d'y penser.
La montagne vient. Elle nage, traverse des vagues de ciel, des mers de cristal, des océans de lettres.
Elle marche,bottée, d'argent, sur le sable multicolore.
Et je la remercie d'être venue jusqu'à moi.



Deuxième activité : recherche de thématiques

l'océan
la réalité
la catastrophe, la méchanceté
Le voyage, les vacances, l'aventure
La lune,le soleil, l'espace, l'infini, le paradis, le monde
L'amour, l'amitié
Mon pays, le mal du pays
Les saisons
Le nuage affamé
Noël
L'or et l'argent
Rien
Anniversaire
Quelque part

Écriture d'un texte à partir de ces différentes thématiques :

Dans l'océan de la réalité, je fête mon anniversaire au milieu des poissons. Ils m'offrent amour et amitié. Plus besoin d'or et d'argent
Je suis au paradis. Un paradis de palmiers, d'anges de paillettes, de fête foraine, de contes de fées. Un paradis pour enfants avec l'école qui flotte dans l'eau du ciel.





Nous sommes très heureux d'avoir fait la connaissance de Anne et nous attendons avec impatience de la revoir.


Les CE2/CM1

vendredi 5 décembre 2008

L’enfance de Monsieur Jean


Quand Monsieur Jean était enfant, il se disait :
« Quand je serai grand, je serai… »

Textes à partir du très bel album poétique
« Quand je serai grand »

Danielle Fossette Charlotte Labaronne
Et d’un corpus de mots sur l’adjectif « bleu »,
Avec quelques retouches pour la cohérence du propos

Moi quand je serai grand
Je serai rêveur
Je rêverai de la lune et du soleil levant
Et ce sera toujours le printemps
Je serai aussi rêveur du ciel
Et c'est moi qui chasserai
Les jours d'ouragan, les jours de tempête
Et les jours où on a mal à la tête.
Ce sera Noël trois fois par an
Et mon anniversaire très souvent.
J'inventerai la fête des gens distraits
Et celles des jolis jours
Pour m'amuser toujours

Oui mais
Comme je suis encore petit
Je suis le rêveur des écoles
Juste assez pour oublier
Mon cahier et ma colle.


Moi quand je serai grand
Je serai collectionneur
Je ferai une collection
De toutes les planètes
Et les montagnes de neige
Les banquises aux éclats bleus
Les ouragans d'azur
Des éclairs d'orage d'été
Et les peurs profondes
Les ciels et les nuages
Les igloos pour se cacher
Les neiges qui ne fondent jamais
Et toutes les mers

Oui mais
Comme je suis encore petit
J'ai gardé mes coloriages
Du pays des rêves
Et j'en ai déjà deux.


Moi quand je serai grand
Je serai la mer
Je ferai des vagues
De bleus aux noms bizarres
Et de drôles de gouttes de pluie
Des bleu-clair comme des nuages
Et des brumes au goût de ciel
Je craquerai des plaques de glace
Et des bleus turquoises
Et sur ma planète
Je ferai pousser la banquise au nord
Assez grande pour garder l'hiver
Et toutes ses brumes givrées

Oui mais
Comme je suis encore petit
J'ai gardé une flaque d'eau
Au fond du jardin
Et tous les jours j’y vais naviguer.


Moi quand je serai grand
Je serai flamme bleue
Et sur mon éclair froid
Je naviguerai
Plus claire que le reflet de l'eau
J’enchanterai les nuits.
D'un seul coup de tonnerre
Je délivrerai du profond turquoise
Ma planète prisonnière
De toutes les gouttes de pluie.
Je serai le héros
De toutes les peurs
Que l'on rencontre au crépuscule.

Oui mais
Comme je suis encore petit
Je suis vraiment content
D'être un petit nuage blanc
Dans mon ciel d'enfant.


Moi quand je serai grand
Je serai le beau temps
Je surferai au-dessus des mers
Comme des poissons volants
Plus gai que le soleil
J'irai chatouiller les igloos rêveurs
Avec mes couleurs.
Je fêterai le vent
Je partirai à l'aventure
Sur les vagues
Et dans le bleu foncé
Quand j' allumerai des étoiles
Ça fera comme un grand feu pétillant

Oui mais
Comme je suis encore petit
J'ai fait un rayon de soleil
Dans le coin dans mon dessin
Pour qu'il soit plus joli.

jeudi 4 décembre 2008

Qui est Monsieur ?

Un exercice d’improvisation :

Les élèves en cercle, position zéro, deux capes vertes par terre.

  • Un élève pénètre dans le cercle, s’empare de la cape, et regarde les spectateurs tout autour, en affirmant que c’est lui Monsieur Jean.

  • Un autre élève pénètre dans le cercle, s’empare de la deuxième cape et affirme à son tour qu’il est Monsieur Jean et chasse le premier Monsieur Jean en lui enlevant sa cape.

Chacun s’empare de l’improvisation quand il le sent, en s’adressant tant aux spectateurs qu’au précédent Monsieur Jean, avec son regard et ses gestes aussi.

Ecoutez :

dimanche 30 novembre 2008

Productions des CM1 CM2


Avec nos listes de mots nous avons créé de nouveaux textes.
Nous avions le choix entre 2 textes.

Si Romain et Benjamin étaient dans le bain.
Si Alexia dansait la samba.
Si Marion attrapait les papillons.


Si le relief était dans le bas – relief.
Si le bouton était sur le pantalon.
Si le stylo était accroché au maillot.



Si c'était dans un objet croustillant et transparent
Si la voiture était dure.
Si le rond roule il coule


Si l'heure était dans le congélateur.
Si l'argent était transparent.
Si le pôle Nord détachait de l'or.

Si la souris était dans un pays.
Si la télé carrée avait la TNT.
Si les cassettes d'anglais arrêtaient de reculer.



Si la banane était dans la cabane.
Si la couture fermait la fermeture.
Si l'éléphanteau portait un anneau.




Voici le petit grain de sable que nous cherchions.
Il a l'air de rien comme ça, mais si vous le regardez vraiment, vous allez découvrir à travers lui tout un univers.

Voici Lisse en Champagne petite ville que nous respectons. Elle a l'air de rien comme ça, mais si vous l'observez, vous allez effacer à travers elle la couleur jaune de la mousse.


Voici le petit poisson ovale que nous baignons. Il a l'air de rien comme ça mais si vous le coloriez légèrement, vous allez couler à travers lui dans un aquarium

Voici la petite règle en centimètres que nous plastifions. Elle a l'air de rien comme ça mais si vous la posez légèrement, vous allez placer à travers elle en jaune et noire.


Voici le petit soleil que nous avons créé. Il a l'air de rien comme ça, mais si vous le voyez discrètement, vous allez manquer à travers lui plusieurs couleurs.

samedi 29 novembre 2008

Ça chauffe avec Monsieur Jean !

- Viens voir mon petit !

- Oui, monsieur Jean, qu’est-ce qu’il y a ?

- Tu sais ce qu’il faut faire pour mieux dire son texte sur scène ?

- Non, je ne sais pas !

- Il faut É-CH-AU-FF-ER sa voix !

- Comment on fait Monsieur Jean ?

- Tu prends 25 enfants, dans le gymnase.

Tu les mets en rond, en position neutre.

Tu fais répéter de tas de chose clairement !

Voilà c’est tout simple : RÉ-PÉ-TER

Voilà tu sais maintenant.

- Ça fait comment Monsieur Jean ?

- Ecoute, je l’ai enregistré avec les enfants de Courtisols.

jeudi 27 novembre 2008

Travaux d'écriture des CE2 CM1

Les CE2 CM1 ont poursuivi leurs travaux d'écriture en s'inspirant des textes de Bernard Friot



Textes écrits d'après un extrait de A mots croisés

Texte original :

Sauter un mot
Ou l'écorcher
Manger ses mots
les avaler
Sans les mâcher
Peser ses mots
Et prendre au mot
Faire un bon mot
Jouer avec
Et même sur les mots.
Quel méli-mélo
Les mots !

Faire la sourde oreille
Ou écouter
Échauffer les oreilles
Les brûler
Sans les griller
Et être dur d'oreille
Les murs ont des oreilles
De bouche à oreille
Quelle merveille les oreilles !


Faire la tête
Ou l'accrocher
Avoir la tête sur les épaules
La garder
Sans la laisser
Et se creuser la tête
En avoir par dessus la tête
Et avoir une idée derrière la tête
Quelle prise de tête!!



Avoir un poil dans la main
Ou faire de son mieux
Donner un coup de main
La prêter
Sans la casser
Et croiser les doigts
Avoir deux mains gauches
Demander la main de quelqu'un
Quel méli-mélo les mains !



Avoir un poil dans la main
Ou travailler
et donner un coup de main
Le montrer
Sans le regretter
Et mettre sa main au feu
Et puis demander la main de quelqu'un
Les mains sont une histoire sans fin !



Dormir sur ses deux oreilles
Ou se réveiller
Glisser quelque chose à l'oreille
Le murmurer
Sans le chuchoter
Et être dur d'oreille
Prêter l'oreille
Faire la sourde oreille
Quelle merveille les oreilles !




Textes écrits à partir du début d'une nouvelle histoire pressée
de Bernard Friot, l'autobus

Texte original :

C'était un autobus. Enfin, pas vraiment, parce qu'il n'avait que deux roues. C'était plutôt un vélo. Mais pas tout à fait, à cause de son hélice.
En réalité, c'était un hélicoptère.


C'était une étoile. Enfin pas vraiment parce qu'elle n'avait qu'une jambe. C'était plutôt un flocon. Mais pas tout à fait à cause de sa neige. En réalité c'était un pied.


C'était une île. Enfin pas vraiment parce qu'elle n'avait qu'un grain de sable. C'était plutôt une machine. Mais pas tout à fait à cause de sa violence. En réalité, c'était la mer.


C'était un flocon. Enfin pas vraiment parce qu'il n'avait que du sable. C'était plutôt un continent. Mais pas tout à fait à cause de sa terre. C'était plutôt un lac.


C'était un vaisseau. Enfin, pas vraiment parce qu'il n'avait qu'un pied. C'était plutôt un ballon. Mais pas tout à fait à cause de son sommet. En réalité, c'était une montagne.


C'était une mer. Enfin, pas vraiment à cause de son immensité. C'était plutôt un océan. Mais pas tout à fait à cause de sa surface. En réalité, ce n'était rien.


C'était une île. Enfin, pas vraiment parce qu'il n'y avait qu'un coquillage. C'était plutôt une mer. Mais pas tout à fait à cause de son palmier. En réalité, c'était du sable.


C'était l'Afrique. Enfin, pas vraiment parce qu'il n'y avait pas d'animaux. C'était plutôt une aventure. Mais pas tout à fait parce qu'elle n'avait pas d'action. En réalité, c'était une carte postale.


C'était un orage. Enfin, pas vraiment parce qu'il n'avait pas d'éclairs. C'était plutôt de l'eau. Mais pas tout à fait à cause de son sable. En réalité, c'était une île.


C'était un bateau. Enfin, pas vraiment parce qu'il n'avait pas de moteur. C'était plutôt une barque. Mais pas tout à fait parce qu'il n'y avait pas de sa rame. En réalité, c'était une bouée.


C'était un coquillage. Enfin, pas vraiment parce qu'il n'avait pas de perle. C'était plutôt un collier. Mais pas tout à fait à cause de son diamant. En réalité, c'était une bague.


C'était une tempête. Enfin, pas vraiment parce qu'elle n'avait pas le temps. C'était plutôt un flocon. Mais pas tout à fait à cause de son centre. En réalité, c'était de l'eau.

mardi 25 novembre 2008

Monsieur Jean et le tableau narratif

Le tableau narratif, vous connaissez ?

Oui, une phrase, ou plusieurs d'un texte, des enfants, agitez les idées, faites passer sur scène.

Nous on a choisi de commencer par le début : un seul mot : BONJOUR.

On a agité les idées en voici trois (pour l'instant) en photos. Vous mettez (imaginez) le son vous même.










lundi 24 novembre 2008

Monsieur Jean revient !

Monsieur Jean félicite les écrivains de Vésigneul, et remercie Bernard Friot de sa visite sur notre blog.


Voilà la suite de notre travail :

Vous vous souvenez ?

Le petit texte de Monsieur Jean dans sa cuisine avec l'enfant qui lui pose une question :

" - Pourquoi écrit-on des textes ? "

On l'a mis en voix par deux,

et voici aussi un échange surprise sur le rôle de l'acteur et le rôle du spectateur,

puis un tout petit tour du coté jardin ou du coté cour.

Bonne écoute.

Message à l'attention de Bernard Friot

Monsieur Friot,


Le projet auquel je participe avec d'autres classes de la circonscription s'intitule "Ecrire et dire des textes". Il consiste à travailler sur des œuvres de référence pour organiser le pillage des élèves, à s'approprier des contraintes techniques et des procédés artistiques pour écrire ses propres textes. Ce projet va permettre de travailler avec un comédien et un auteur, de rencontrer des œuvres, d'écouter des textes dits par différents comédiens, de proposer des textes écrits par des élèves et interprétés pour d'autres élèves. Toute l’année, la classe va produire, puis jouer ses propres textes.

L’objectif : bâtir un spectacle présenté en juin prochain au théâtre de la Comète à Châlons en Champagne. L’originalité du projet : partir d’un corpus de mots choisis et classés par les élèves, à partir d’observation d’objets, et de structures de textes d’auteurs qu’ils vont se réapproprier en les investissant des mots de leurs listes.
Avec les élèves de ma classe, nous sommes notamment partis d’une de vos nombreuses nouvelles, Roxy: ‘Je voulais un chien, j’ai eu un petit frère. Je n'ai pas pu discuter [...]’. Les élèves ont détourné cette structure ainsi :

Je voulais un poème. J'ai eu une affreuse punition. Je n'ai pas pu rêver. La maîtresse a dit : « Pas question de poème dans la classe, voyons, tu vas avoir une affreuse punition. Devine combien de lignes? 200; ça te plaît?
Ça ne m'intéressait pas. Mon poème, moi, je lui avais déjà trouvé un titre : Voyage.
Quand la punition m'a été donnée, je n'ai pas voulu la faire. Mais elle a quand même été notée dans mon cahier de liaison.
Regarde comme elle est longue ton affreuse punition, a dit le directeur. Alors évidemment, j'ai été obligé de la faire. Eh bien moi aussi je l'ai trouvée longue.



Nous sommes en train de travailler sur "A Mots croisés". Les élèves ont déjà produit quelques textes que je publierai bientôt sur le Blog. Vos textes sont une mine d"or pour nos travaux d'écriture.

Personnellement, je suis fan de tous vos ouvrages. Vos histoires pressées sont exposées en permanence dans la classe et les élèves adorent les lire. "Pour vivre" est un pur chef d'oeuvre. J'ai récemment mentionné votre nom à une journaliste du JDI, le Journal Des Instituteurs. J'ai lu votre commentaire à mes élèves ce matin, ils étaient littéralement émerveillés qu'un auteur tel que vous puisse s'intéresser au projet et à leurs textes.

Nous aimerions pouvoir avoir la chance de vous rencontrer. C'est déjà un véritable honneur pour nous que vous ayez pris le temps de nous lire et de laisser un commentaire.

Croyez-vous qu'il soit possible que vous veniez nous rendre une petite visite en classe ?
Je me permets de vous laisser mon adresse mél : jollhins@club-internet.fr


Je vous remercie très sincèrement pour votre message.
Bien cordialement,


Laurence Hinsinger et les élèves de CE2 CM1

Le livre en scène

Un petit DIDAPAGE créé par Christine et moi pour donner des idées de mises en scène, de transformation de texte aux collègues participant à LIVRE EN SCÈNE de la Vallée Saint Pierre.

Ce livre a été écrit en transformant d'autres textes, en pillant les ouvrages : les retrouverez-vous?
Dans ce cas, n'hésitez pas à mettre un commentaire!

Bonne lecture!

vendredi 7 novembre 2008

Productions de textes

Voici le fruit du travail réalisé par les CE2 CM1 de Vésigneul


A partir du texte ci-dessous :

Voici le grain de sable que nous cherchions. Il a l'air de rien comme ça mais si vous le regardez vraiment, vous allez découvrir à travers lui tout un univers.

Voici les productions réalisées :

Voici le petit chat multicolore que nous regardions. Il a l'air de rien comme ça mais si vous le tournez lentement, vous allez voir à travers lui une grande étoile. (Mathilda, Manon, Valentine)

Voici la petite tortue géométrique que nous regardions. Elle a l'air de rien comme ça mais si vous la regardez rapidement, vous allez voir à travers elle tout un paradis. (Mathilda, Manon, Valentine)

Voici la petite de boîte de couleur que nous avons fabriquée. Elle a l'air de rien comme ça mais si vous l'ouvrez rapidement, vous allez vivre à travers elle vos rêves les plus chers. (Lorris et Mattéo)

Voici le petit trou de la liberté que nous rangions. Il a l'air de rien comme ça mais si vous l'entendez lentement, vous allez trouver à travers lui de la neige comme s'il en pleuvait. (Lorris et Mattéo)

Voici le petit ciseau de sable que nous décorions. Il a l'air de rien comme ça mais si vous le regardez discrètement, vous allez voir à travers lui plusieurs couleurs. (Théo et Antoine)

Voici la petite branche de sable que nous coupions. Elle a l'air de rien comme ça mais si vous la découpez, vous allez voir à travers elle plusieurs lunettes. (Théo et Antoine)

Voici le petit crayon de sable que nous coloriions. Il a l'air de rien comme ça mais si vous le fermez complètement, vous allez découvrir à travers lui un immense cœur. (Julien et Coleen)

Voici la petite boîte en carton que nous fermions. Elle a l'air de rien comme ça mais si vous l'arrachez complètement, vous allez comprendre à travers elle qu'elle est joyeuse. (Florian et Nicolas)

Voici le petit trou de terre que nous regardions. Il a l'air de rien comme ça mais si vous le rebouchez doucement, vous allez regarder à travers lui le paradis. (Florian et Nicolas)

Voici le petit carton de sable que nous fermions. Il l'air de rien comme ça mais si vous le touchez continuellement, vous allez entendre à travers lui un petit écureuil. (Florian et Nicolas)

Voici le petit bateau de sable que nous dessinions. Il l'air de rien comme ça mais si vous le dirigez rapidement, vous allez observer à travers lui plein de trésors. (Matilde et Clémence)

Voici la petite cloche de bruit que nous nettoyions. Elle a l'air de rien comme ça mais si vous l'écoutez silencieusement, vous allez voir à travers elle une sonnette. (Matilde et Clémence)

Voici le petit ange de cristal que nous cherchions. Il a l'air de rien comme ça mais si vous l'observez attentivement, vous allez revivre à travers lui vos rêves d'enfant. (classe entière)

A partir du texte ci-dessous :

Si Romain et Benjamin étaient dans le bain
[...]
Si Alexia dansait la samba,
Si Marion attrapait des papillons,
[...]
Alors, on irait tous au cinéma.

Voici les productions réalisées :


Si le chapeau et le château étaient en bateau
Si le poussin était dans un train
Si le chagrin était dans le bain
Alors on partirait tous en voyage
. (Marine et Alicia)


Si la longueur et la largeur envoyaient des couleurs
Si le carton faisait la leçon
Si les devoirs sentaient la poire
Alors on flotterait tous sur l'eau.
(Mathilde et Camille)


Si le bateau et le bureau vivaient dans un château
Si la baleine aimait la laine
Si le papier se moquait de l'écolier
Alors on rigolerait tous entre nous
. (Mathilde et Camille)


Si le bâton et le cordon formaient un rond
Si l'homme mangeait la pomme
Si le mouton se moquait du lion
Alors on aimerait tous le chocolat. (
Mathilde et Camille)


Si les couleurs et la peur donnaient l'heure
Si le stylo tombait dans le chapeau
Si la craie roulait dans la vallée
Alors on écrirait tous des textes.
(Rémi et Valentin)


Si les longueurs et les tracteurs traversaient les couleurs
Si le chat roulait sur le rat
Si le café glissait sur l'écolier
Alors on tournerait tous sur nos têtes
. (Rémi et Valentin)


Si le chat et la rat aimaient le soda
Si le centimètre se mariait avec le millimètre
Si le lion goûtait au flocon
Alors on irait tous au lit
. (Zélie et Madisson)


Si le pinceau et le stylo flottaient sur l'eau
Si la gomme dessinait une pomme
Si les couleurs faisaient le bonheur
Alors on serait tous au paradis
. (Adrien et Clément)


Si le boucher et le charcutier étaient des écoliers
Si les bâtons étaient ronds
Si les dessins étaient coquins
Alors on aurait tous faim.
(Adrien et Clément)


Si le pingouin et le lapin prenaient le train
Si le mouton jouait au ballon
Si la paon rencontrait le faon
Alors on serait tous amis
(Pauline, Martin et Coralie)


Si le poulain et le poussin dormaient sur du pain
Si la fée câlinait le bébé
Si le cœur consolait les peurs
Alors on serait tous aux anges
. (Pauline, Martin et Coralie)


Si les lutins et les nains prenaient le train
Si l'oiseau gagnait au loto
Si les fleurs faisaient le bonheur
Alors on partirait tous en voyage
(classe entière)

samedi 18 octobre 2008

Monsieur Jean



Après avoir répondu à cette première question, Monsieur Jean était fatigué.
Alors il décida de se venger et d'épuiser les enfants qu'il avait sous la main.


Mieux, même: les enfants qui n'étaient pas épuisés, il les transforma en statues sans visage, pour l'éternité.

mercredi 15 octobre 2008

Les différentes façons de dire

Voilà les conclusions auxquelles nous sommes arrivés mardi :


Pour dire un mot ou plusieurs mots, on peut :

Se servir de 4 émotions :
la joie,
la peur
la colère
la tristesse


parler fort, parler doucement
parler vite, parler lentement
découper le mot en syllabes (parler comme un robot)
proposer une version chantée (rap ou autre), priée, amoureuse
répéter le mot plusieurs fois.



s'il on est à plusieurs, on peut :

dire le même mot ensemble
partager le mot en syllabes et dire chacun une syllabe
accentuer une syllabe plus qu'une autre
dire le mot chacun son tour



On peut mêler le tout:
Par exemple, on peut dire un mot en exprimant la colère, parler fort tout en disant ce mot ensemble.

mardi 14 octobre 2008

Monsieur Jean

Pourquoi écrit-on des textes?

Scéne 1

Monsieur Jean est dans sa cuisine, il prépare un gâteau, il fouette la pâte dans un saladier.

Un enfant arrive et demande:

L'enfant Dis Monsieur Jean, pourquoi…

Monsieur Jean Pourquoi quoi, mon petit

L'enfant Ben, pourquoi…(hésitant)

Monsieur Jean Allez, pourquoi quoi ! (agacé)

L'enfant Pourquoi écrit-on des textes?

Monsieur Jean Tu n'aurais pas une question plus facile?

L'enfant Pourquoi écrit-on des textes, Monsieur Jean ? (insistant)

Monsieur Jean C'est….pour mieux ….vivre. C'est tout simple (pas vraiment) :

pour mieux vivre ! Voilà tu sais maintenant.

L'enfant repart, en sautillant, en chantonnant pour mieux vivre (en boucle) content d'être renseigné!

Monsieur Jean s'éponge le front, content d'avoir su quoi dire, et reprend son saladier

vendredi 10 octobre 2008

Encore un texte pour jouer à dire avec une intention

Enregistré le 9 octobre

J’écris

J'écris des mots bizarres

J'écris des longues histoires

J'écris juste pour rire

Des choses qui ne veulent rien dire.

Ecrire c'est jouer

J'écris le soleil

J'écris les étoiles

J'invente des merveilles

Et des bateaux à voiles.

Ecrire c'est rêver

J'écris pour toi

J'écris pour moi

J'écris pour ceux qui liront

Et pour ceux qui ne liront pas.

Geneviève Rousseau

Dès les premiers jours de septembre, nous avons lu ce texte en marchant dans le préau, sous différentes formes de marche, dans différentes sortes de voix : triste, essoufflée, en colère, en chuchotant …, puis nous avons passé et repassé ce texte en bouche pour le savoir sur sur sur le bout des …… doigts.

Puis par équipe de quatre, les enfants disaient le texte par petits bouts, l'un à la suite de l'autre, voilà ce que ça donnait à l'enregistrement. C'était une entrée en matière pour la suite du "dire des textes".

Le Petit Train

Le Petit Train nous emmène, sorte de jouet mécanique, assez solide pour porter une dizaine de voyageurs et quelques paniers de poissons.

Il s'arrête quand il veut, quand les voyageurs lui font signe... Au passage à niveau point de barrière : le train laisse aux rares voitures le temps nécessaire, regarde prudemment à droite et à gauche, siffle longuement, s'assure s'il n'y a plus personne et repart.

À chaque gare il s'amuse, lâche un wagon, en accroche un autre, en tamponne un troisième par mégarde, feint de manœuvrer et, vite essoufflé, se désaltère à la prise d'eau.

Jules Renard


Ecrire à partir des objets.



Nous avons fait des listes de mots grâce aux objets sur la photo.

C'était assez long, et les enfants étaient assez bien dans le brouillard.

Ensuite, nous avons fait la liste 2, qui a été plus productive.

Enfin j'ai proposé le travail sur la phrase :

"Pourquoi écrit-on des textes?
Pour mieux vivre."


On a eu des phrases de différents niveaux, de la plus banale à la plus étonnante.

On a essayé de choisir les plus étonnantes, et d'en faire d'autres avec la permission de choisir des mots qui ne sont pas dans les listes.

Voici quelques phrases, qui restent à mettre en voix avec une intention. A vous d'essayer:

Pourquoi creuse-t-on la plage?
Pour mieux nager.


Pourquoi colorie-t-on la mer?
Pour mieux rêver, pour mieux se baigner, pour mieux nager.


Pourquoi t'envoles-tu dans les airs?
Pour mieux voir les anges.

Pourquoi dit-on des mensonges?
Pour mieux rougir.


Pourquoi invente-t-on des mots?
Pour mieux écrire, pour mieux lire, pour mieux rire, pour mieux se dire.


Pourquoi dévores-tu ton métier?
Pour mieux passionner.

Pourquoi dévores-tu tes devoirs?
Pour mieux apprendre.


Pourquoi assomme-t-on les élèves?
Pour mieux les saouler.



On y a passé une bonne heure et demie. En fait, à la fin, les enfants étaient très étonnés d'avoir produit ça et certains voulaient continuer à créer des questions / réponses de ce type.

A suivre...









jeudi 9 octobre 2008

Des textes à écouter



dit par les élèves de Courtisols.



C'était un petit bonheur

Que j'avais ramassé

Il était tout en pleurs
Sur le bord d'un fossé

Quand il m'a vu passer

Il s'est mis à crier:

"Monsieur, ramassez-moi

Chez vous amenez-moi"

mardi 23 septembre 2008









Voilà les photos de Courtisols
J'ai aussi des enregistrements audio, mais je ne sais pas comment les mettre sur le blog. Et vous?
A Courtisols, c''est parti !

Oui, on a fait une petite séance avec nos deux classes de ce1 et ce2/cm1 dans une salle de notre gymnase. C'était une sorte de mise en jambes et en voix de petits bouts de textes à lire à haute voix, façon Jacky Biville (merci Jacky). C'était peut-être un peu la PAGaille, mais c'est PAGrave. On voit déjà le chemin à parcourir, il y a du boulot. Et vous autres, comment ça marche?

A bientôt
Nathalie, Emmanuel et les 49 acteurs

jeudi 18 septembre 2008

Bonjour à tous !

Nous sommes ravis, élèves et enseignantes, de faire partie du PAG et sommes impatients de pouvoir partager le plaisir d'écrire, de dire, d' interpréter, d' écouter avec la voix, le corps et les autres.
En guise d'encouragement pour les travaux d'écriture à venir, nous vous faisons partager cette citation de Raymond Queneau :


Les mots, il suffit qu'on les aime pour écrire un poème.







Votre avis


Bonjour à tous

Notre BLOG est créé : puisse-t-il être riche et amusant et complet et complet et poétique et coloré et vivant et rempli de mots écrits lus transformés transportés illuminés et lumineux.

Et n'oubliez pas ce que dit René Char :

A chaque effondrement des preuves le poète répond par une salve d'avenir.