jeudi 26 novembre 2009
Mange Moi de Nathalie Papin
Voici le début d'un nouveau projet!
Explorer l'œuvre de Papin dans différentes formes théâtrales et dans plusieurs classes.
Ce BLOG pourrait recueillir tous les essais, les choix, les réécritures pour les partager et les enrichir!
A bientôt sur la toile!
Sylvie Thomas
dimanche 5 juillet 2009
samedi 4 juillet 2009
lundi 29 juin 2009
Comment le dire?
Que ce pojet était magnifique...que les élèves étaient émouvants......que les textes étaient magiques....
Choisissez la phrase qui semble le mieux vous convenir:
1 Je n'ai pas pu convaincre mon poème de rester sage.
2 La poésie ne raconte pas d'histoires
3 Ecrire est une façon de veiller
4 Imaginer, c'est hausser le réel d'un ton.
Vous retrouverez quelques extraits , dis par les élèves, dans cet article...difficile de choisir....mais vous avez tous les textes.
J'ai peu de photos du 02 juin : si quelques uns d'entre vous peuvent en mettre sur le site, quand vous aurez le temps : ce serait super car le BLOG pourrait servir de mémoire à ce projet.
Merci encore de vous être lancés dans cette aventure....
Bonnes vacances à tous!!!
Sylvie
lundi 6 avril 2009
Descendus du ciel...
Il est triste.
Elle l'entend, pensant qu'il va souffrir.
Eux, ensemble, sont désespérément seuls.
Decendus du ciel,
Il a décidé de se taire.
Elle a oublié de se recoiffer.
Ils bercent le bonheur.
Descendus du ciel,
Il attend le coucher du soleil.
Elle voit des couleurs, puis le ciel.
Ils regardent le temps.
Descendus du ciel,
Il a peur du vide
Elle se perd dans la foule
Ils vont ensemble,décrocher la lune.
Descendus du ciel,
Il attend l'autobus, direction l'espace.
Elle veut jouer à la console lunaire.
Ils vont en boîte de vie.
Descendus du ciel,
Il aime le public et il déteste son costume
Elle ne supporte pas les tigres mais elle adore son bébé
Ils vivent pour les spectacles,ils haïssent être en congé.
Descendus du ciel,
Il porte le chapeau en regardant la fille.
Elle serre son petit contre elle pour le calmer.
Elle et lui, réunis,écoutent son langage douloureux.
Descendus du ciel,
Il s'enroule dans l'amour
Elle sourit à la joie
Ils oublient leurs peines.
Descendus du ciel,
Il a perdu sa joie de vivre
Elle a oublié son amour pour lui
Ils n'ont plus d'espoir.
Elle ne sait pas .Elle ne sait plus.
Peut-être dans la boîte à gants,
Peut-être au restaurant.
.....peut-être qu'elle l'a perdu
Ou qu'elle le retrouvera dans un an,cent ans,mille ans.
Descendus du ciel,
Il est triste d'en être parti
Elle regrette le ciel
Sa liberté
La beauté vue d'en haut
Et la chance de voler
Descendus du ciel
Ils veulent y retourner.
Descendus du ciel,
Il regarde les nuages
Elle a entendu son âme
Les amoureux célestes écoutent leur coeur.
Descendus du ciel,
Il ne sait plus voler , ni se balancer
Elle comprend en écoutant ses prouesses passées
Ils se voient effacés du miroir du monde
Rayés de leur réalité.
Descendus du ciel,
Il a écouté les esprits
Elle a fait survivre l'univers
Eux ont couru sur la voie lactée.
Descendus du ciel,
Il préfère les cieux
Elle n'aime pas la terre
Descendus du ciel
Ils veulent y retourner.
Descendus du ciel,
Il ne pense plus qu'à elle.
Elle l'attend dans la nuit, la main sur son coeur
Ils regardent le vent qui souffle dans la brume.
Descendus du ciel,
Il est triste
Elle n'a plus de sentiments
Ils sont pauvres et ont faim d'amour.
Descendus du ciel,
Il aimait bien virvolter dans les airs
Elle est désespérée
Ils sont désespérés de virvolter avec leur bébé.
D'après une oeuvre picturale de Picasso représentant des saltimbanques, textes produits par les élèves de CM2 de l'école Jules Ferry à Châlons en Champagne, avec l'aide précieuse d'Anne Mulpas. Merci Anne.
mercredi 25 mars 2009
UN amUseMent pAr JuliO CoRrtaZar
Julio Cortàzar dans « Nouvelles, histoires et autres contes » Quatro Gallimard
lundi 23 mars 2009
Toi et moi
Moi je ne suis pas un héros
Toi tu ne crois pas ce que disent les journaux
Nos deux nos faux pas nous collent à la peau
Toi tu nages dans le bonheur
Nous nous plongeons dasn la vie
Moi,je prends racine.
Toi,tu décolles pour Mars .
Nous deux , on s'envole dans l'éspace.
Toi tu goûtes au nougat
Nous deux on déguste les douceurs de la vie
vendredi 20 mars 2009
Je me demande ...
Grandes et petites idées discutent, s’entretuent parfois, fument, mangent, dévorent, jouent au loup, attendent on sait qui on ne sait quoi.
Elles courent, dansent, volent, se perdent, tombent, se cassent, se fracassent et pleurent et se relèvent…
Et moi dans tout ça, je demande
je demande
je demande à une idée tout feu tout flamme de me donner le décor du monde…
je demande
je demande à une idée soleil bleu de me donner la chaleur pour nos cœurs…
je demande
je demande à une idée « grosse école » de colorier la mer en rouge…
je demande
je demande à une idée comme une étoile goûteuse de me donner la clé des nuages…
je demande
je demande à une idée fourmi d’écrabouiller le monde…
je demande
je demande à une idée rap’euse de me donner le rythme pour que la terre revive…
je demande
je demande à une idée qui roule de me donner le tempo…
je demande
je demande
je demande…
Elles se taisent
Comme des robots sans piles, des clous, des marteaux, des portes, des murs
Elles se taisent
Comme des pierres, le fer et l’enclume
Et leurs silences claquent comme le fouet sur l’esclave.
Je réclame à une idée énorme de me décrocher un futur en paix durable, recyclable, équitable, lessivable, admirable, incroyable, indémodable, cartable, potable, imprimable, mangeable, dirigeable, digérable, aimable, et surtout dé-li-vra-ble…
L’idée d’une maman, … éternellement
Je voudrais, … tout simplement
Une ……………….
Ou …
des idées
Qui me font des câlins
Qui consolent mes chagrins
Des idées …
nin-nin
L"apprentissage amoureux
Comment Albert fait-il pour rester sublime lorsqu’il ne sait pas réciter ses tables de multiplication ou qu’il n’arrive pas à réparer la plomberie ?
Et Ginette comment fait-elle pour rester charmante quand elle chante comme une casserole « A la Claire Fontaine » pendant une heure sous la douche ?
Les Cm1-CM2 de Vésigneul
Yaël Tautavel de Stéphanie Jaubertie
Gaëtan Tautavel
Facteur Chuvul
Macha Chaval
Maurice Habilis
Kinoë Habilis
Coco Chovol
GAETAN: Je suis encore jeune! Je veux vivre ma vie!
YAEL: Moi aussi je veux vivre ta vie! Tu es trop jeune pour me voir dépérir!
GAETAN: J'en peux plus des brocolis vapeur et des cakes aux betteraves!
YAEL: Exactement!
Pour plus d'information et des avis de spectateurs cliquez ici
jeudi 19 février 2009
Ce ventre-là
un comédien qui joue 26 personnages et beaucoup d'objets animés...
Les élèves ont 10 ans, la maîtresse au ventre rond en a 30.
Un spectacle sur les secrets que chacun porte,
les joies comme les douleurs.
Toute la palette des émotions est là.
Le monde entier par petites touches...
Un extrait du spectacle
mardi 17 février 2009
Un loup
raide comme un balai,
aux grandes pattes de montagne.
Un loup aux yeux rouge coquelicot
quand il est cruel comme un chameau
Un loup aux yeux bleu de mer
quand il est tout joyeux
Un loup aux yeux noir d'encre
quand il cherche la gloire.
Une queue musicale qui joue avec le vent.
Les Cp-CE1 du Verbeau
Le corbeau du Verbeau
N'a plus son fromage
quel dommage!
Alors...alors il va le chercher...
Il regarde en bas,
Il regarde en haut
Il regarde sur les côtés;
Le fromage s'est perdu, s'est envolé ou bien on lui a volé, piqué.
les CP de l'école du Verbeau
dimanche 15 février 2009
Du théâtre à Courtisols
Un échauffement de quelques minutes, regroupés en cercle :
se frotter les mains en se regardant, se masser le front les joues, le visage, faire comme si on mâchait du chewing-gum, faire le visage le grand possible et le plus petit possible…
Reprise de l'exercice des frappés de mains
Un exercice avec musique
Puis 5 autres , etc…
Cet exercice permet de se placer en grande écoute avec tout le groupe, c'est à dire que si quelqu'un fait quelque chose je réagis tout de suite : c'est la capacité à être en relation avec ce qui se passe.
Un exercice de regard
Entrer dans le cercle et poser son regard sur une chose, faire une statue (une image arrêtée), regard fixe.Essayer de fixer ce regard du plus proche au plus éloigné : une chose sur soi, une chose dans le cercle à un mètre de soi, une chose sur le bord du cercle, dans la salle, en dehors de la salle.
Cet exercice permet de montrer la vision du personnage qui va s'exprimer. Selon l'endroit où il regarde, il n'exprime pas la même chose.
Ligne par ligne du texte écrit avec Anne.
A chaque ligne une personne entre dans le cercle avec son regard et son corps pour proposer ce qui vient du texte, sa propre vision du texte.
Trois enfants proposent l'un après l'autre et restent dans le cercle, font statue et disparaissent.
Phrase suivante: trois autres interprétations et ainsi de suite.
Nous avons aussi fait des mouvements d'ensemble sur des phrases de notre texte :
La mer turquoise, en nous tenant tous par la main.
Un dessin de sable en s'allongeant tous par terre les un après les autres en ayant un point de contact entre nous.
La lune vibrante, en regroupant bien serrés en vibrant, avec la voix aussi
Qui danse, pour moi, pour lui : on a tout dansé sur soi
Et tout a disparu !!! on a tous disparu du plateau!
Nous avons présenté un travail que nous avons fait sur "chic chac" …
qui a raté en beauté, on ne se plaçait pas comme prévu, on oubliait les attitudes…
Pour la prochaine fois nous devons expérimenter "Le reflet dans l'eau"
On pourra faire le jeu du miroir en "face à face" à deux. Il y a un qui bouge un élément de son corps l'autre doit suivre en miroir. Il faut se regarder dans les yeux pour avoir une vision large.
Franck nous dit que rien n'est encore figé. Tous nos exercices permettent d'avoir en stock plein d'idées, plein de pistes qu'il faut entretenir pour qu'elles ne meurent, tout comme des outils, des chaussures qu'il faut entretenir régulièrement... Quand le moment sera venu, nous feront des choix avec Franck pour fixer notre présentation sur les textes que nous expérimentons.
dimanche 8 février 2009
Le chapeau de paille.
Ce jour-là, Sottise et Sottisette se promenaient dans l’espace.
« Tu ne t’ennuies pas trop ? dit Sottisette.
- Ah si ! Il n’y a même pas de jeux, grogna Sottise qui aimait la précision.
- Ah ! Voilà du nouveau », annonça Sottisette en désignant une tâche minuscule au loin.
Ils s’approchèrent et découvrirent un chapeau.
« C’est un chapeau, dit Sottise.
- C’est un chapeau de paille, compléta Sottisette qui s’amusa à le lancer.
- J’aime bien les chapeaux on peut jouer au frisbee.
- C’est le minimum du minimum lança Sotisette, un chapeau c’est magique. On peut le transformer en bateau, en sous-marin, en bus, en tracteur, en bibliobus, en T.G.V, en fusée, en Ferrari.
- Mais alors gare aux feux rouges, aux radars et aux piétons, ajouta Sottise qui prenait goût au jeu.
- Oui, approuva Sottisette, un chapeau c’est vraiment magique mais c’est aussi très pratique. Si tu le remplis d’eau, il devient un joli aquarium pour Charlot mon petit poisson rouge. Tu peux également t’en servir comme filet à papillons. Il n’y a pas de meilleur moyen pour attraper les plus jolis et les plus rares.
- Et ce n’est pas tout, reprit Sottise, en deux temps trois mouvements il devient une assiette. Il n’y a rien de mieux pour jouer au serveur de restaurant.
- Et dans les maisons, poursuivit Sottisette sur sa lancée, des enfants et des parents s’en servent pour exécuter des bêtises très drôles. Tout comme ça. »
Les chapeaux du monde...
Des chapeaux coquins
Ou lointains.
Il y a des chapeaux pour les corsaires
Des chapeaux de mer
Ou verts.
Il y a des chapeaux pour sorciers
Des chapeaux colorés
Ou décorés.
Il y a des chapeaux de boulangers
Des chapeaux légers
Ou cartonnés.
Il y a des chapeaux pour les toréros
Des chapeaux rigolos
Ou très beaux.
Il y a des chapeaux pour les jardiniers
Des chapeaux décorés
Ou parfumés.
Il y a des chapeaux pour les épouvantails
Des chapeaux de toutes les tailles
Ou de paille
Il y a des chapeaux pour marins
Des chapeaux en satin
Ou très fins
Il y a des chapeaux pour policiers
Des chapeaux en osier
Ou en palmier
Il y a des chapeaux pour lutins
Des chapeaux nains
Ou de jardin.
Il y a des chapeaux pour mamie
Des chapeaux tous jolis
Ou fleuris.
Il y a des chapeaux pour facteurs
Des chapeaux porte-bonheur
Ou malheur
Il y a des chapeaux pour les enfants
Des chapeaux brillants ou amusants.
mercredi 4 février 2009
INTERVENTION D'ANNE MULPAS le 16 décembre 2008
présentation
cadavre exquis
dégager des thèmes généraux pour écrit de texte (amour, retrouvailles / séparation, Mouvement, vacances / plage, ballade, imaginaire/rêve/invention, voyage, maladie, joie, ridicule, élégance, dégoût, le conte, propreté, ..)
Anne les dirige pour que les mots prennent forme ensemble (aidé par un dessin) et en leur posant des questions (où sont-ils?..)
ajouter le fait que le conte et l'amour sont endormis!!!
L'amour fait une ballade
le conte fait un voyage
l'un et l'autre ne se connaissent pas
l'un et l'autre ont connu une triste et ridicule séparation
le rêve tout au fond du cerveau du conte avec son détecteur de tristesse
sent que le coeur de son amie est lourd, lourd comme du plomb
le rêve cherche une fois, deux fois, trois fois, cent fois, mille fois...
il cherche quoi?
A rendre le cœur du conte léger, léger comme un poussière d'étoiles du jour, d'arc en ciel de la nuit
le rêve se met à rêver, un rêve chercheur de rêves
Il envoie des SMSS, Sensations Musicales Super Sensibles
Il envoie un message, deux messages,trois, cent, mille messages
il envoie mais ne reçoit aucune réponse
Rien
rien du tout
que dalle!!
Et puis?
Et puis ça vibre, ça vibre dans le ciel,
c'est comme une musique d'opéra qui fait trembler le cœur du rêve
le rêve ouvre le SMSS, regarde, entend
c'est le rêve de l'amour qui dit des choses aimables
il propose un rendez vous sur la plage dans le ciel rose du matin
Il veut que l'amour et le conte se rencontrent
il dit qu'il chante qu'ils sont fait l'un pour l'autre
le rêve du conte accepte le rendez vous
les deux rêves franchissent la toile du bonheur
et se retrouvent à marcher sur les flots de l'imaginaire.
Les deux rêves font alors tomber une pluie de cœurs
c'est comme une chanson cette pluie, une chanson sur la liberté d'aimer, la liberté de rêver
Le conte et l'amour se réveillent
...
Je t'aime parce que....
tu as les dents blondes
tu as des jambes de mammouths et des prairies de poils
tu as un popotin dégonflé qui me donne envie de voler
tu as des oreilles de bombardier
quand tu souris l'automne arrive
tu as la peau couleur de mousse
tu as les pieds de Tom Pouce
ta voix mélodieuse brise le coeur des gens
tes mèches de cheveux font comme une fontaine sur ta tête et flamboient come la cire d'une bougie.
Pour t'embrasser je dois grimper sur l'échelle qui mène à l'amour
tu es fine comme un pétale de rose
tu es si fine que je peux voir ton coeur qui palpite d'amour pour moi
tes joues me font penser à un coucher de soleil sur la mer.
Les cm1 / cm2
mardi 3 février 2009
lundi 2 février 2009
Anne Mulpas à Courtisols Ce2 Cm1
C’était sa quatrième intervention de la journée !
Bravo, quel marathon intellectuel de création !
Recette du jour (M. Jean aime faire la cuisine) :
Prenez un photo d’œuvre d’artiste (ici du bleu, car M.Jean aime le bleu), que chaque enfant se plonge dedans vite très vite deux secondes (j’aime bien deux secondes, seconde ça va bien avec 2) : juste le temps d’imprimer l’image dans le cerveau.
Puis « cahier de brouillon, crayon » : « écrivez votre, vos impressions » ………… silence…….panique….. brouillard…… création…… la page blanche……. Monsieur Jean a vu………..quoi ?
Chaque petit cuisinier apporte son sel, on mélange un peu, on goûte les mots, on en rajoute un peu là, on en retire ici, on re-goûte encore, on continue, on pétrit les mots, on égoutte les idées, les imaginations sont en ébullition, on touille un peu, on jette, on rattrape, la grande chef étoilée de la poésie (c’est Anne) est au piano, ça virevolte, ça triture, ça tamise, ça chauffe dur, le maître (c’est moi) est au passe-plat, au chinois, à la mandoline, (je fais ce que je peux pour suivre, j’efface le tableau, j’essuies, je sèche, je suis à la plonge…), les mots s’enchaînent, se déchaînent, s’échinent, ON EST EN TRANSE !!!
5 heures moins dix, vite, il reste 2 cuistots qui n’ont pas parlé, qui n’ont pas semé leur grain de sel, 5heures moins 5, plus qu’un : allez vite fort loin ! 5heures pile, OUIIIIIIII ; ça y est, c’est bon. Silence… On reste là Anne et moi. Epuisés, après le coup de feu ! Et quel coup de feu ! ça avait commencé doucement pourtant, puis tout est allé en augmentant, au fur et à mesure que les mots s’attablaient en s’ancraient sur le tableau de craie.
Mission accomplie.
Quand remettra-t-on le couvert ?
Quand on aura faim, pardi !
Merci Anne.
Du théatre à Courtisols Ce2 Cm1
Un exercice de groupe en cercle : se tourner vers son voisin de droite et lui donner un frappé de main, que l’on se fait passer tour à tour, en position neutre évidemment.
Puis on lance un deuxième frappé il faut donc faire attention aux deux frappés !
Puis on recommence avec un frappé par la gauche et un frappé par la droite !!
Voilà pour se détendre se concentrer pour la cohésion du groupe.
Exercice pour évacuer le stress avant d’entrer en scène.
Autre exercice pour s’habituer au regard de l’autre, des autres, pour regarder les autres, l’autre :
En cercle, position zéro, un participant marche dans le cercle, tout le monde le regarde, il s’arrête devant un camarade, à environ un mètre de lui, le regarde quelques secondes, se place derrière lui et ce camarade pénètre dans le cercle et marche pour choisir un autre camarade et ainsi de suite …… le tout accompagné de musique.
Depuis, nous faisons cet exercice en arrivant en classe chaque matin en étant assis cette fois.
Ce qui nous fait changer de place, que nous gardons pour la journée. Ça prend 5 minutes avec de la musique. C’est un bon démarrage, et on change de place tous les jours ! Avantages ?
Changer d’horizon, de voisin, et pour le maître voir tous les enfants sous d’autres angles (dans les deux sens du terme) donner d’autres synergies. Le faire tous les jours donne des résultats intéressants et multiples, également sur la gestion des contraintes de ne pas avoir son casier là où l’on est assis. Acceptation de l’autre, des autres, acceptation des inconvénients et des avantages. Essayez, testez, plusieurs jours, on en reparle…En fait, quelle idée préconçue que de s’asseoir toujours à la même place, chaque jour, sous prétexte de ……. quoi !?
Encore une piste :
Créer un personnage à partir de la position zéro : changer un élément du corps : des gros yeux ! (par exemple) ça y est, c’est déjà un personnage ! Ajouter un deuxième élément : les bras, puis un troisième : les pieds ! Le personnage est fait, et il sait maintenant comment il va parler.
Il faut donc créer plein de personnages à partir de la position zéro avec 3 éléments, ça nous donne une galerie de portraits disponibles quand on en aura besoin. Ça rejoint le spectacle « Ce ventre-là » que l’on va voir le 17 février.
Merci Franck
dimanche 1 février 2009
Restitution du projet
dire leur texte au Théâtre de la Comète
à Châlons en Champagne:
Notez cette date précieusement dans votre carnet, votre mémo, votre agenda, votre mémoire, votre calepin et votre journal intime.
Gravez-la dans la pierre.
Imprimez-la sur un disque.
Notez-la sur le calendrier.
Ce jour-là, les textes écrits toute l'année seront clamés, divulgués, murmurés, chuchotés, hurlés, déclamés.
Ce jour-là les textes seront entendus, écoutés, applaudis.
Vivement le 02 juin!
vendredi 30 janvier 2009
Daniel Pennac nous dit
mardi 27 janvier 2009
L'éléphant et son doudou
Jonglait avec des chamalows
Pour narguer son doudou
Et le rendre carrément fou.
Mais souvent il était malhabile
Et son doudou le traita de débile.
Alors l'éléphant le jeta à l'eau
Et il crotta sur le bateau.
Le bateau coula
Et tout le monde se noya.
Les ce 2 Cm1
lundi 26 janvier 2009
Venue de Anne Mulpas
Voilà le fruit de notre travail :
Travail d'écriture à partir d'une structure donnée :
J'ai une échelle dans la tête
C'est mon droit
C'est mon droit !
Je caresse le nez de la lune pour la faire éternuer.
Je ronfle avec les cochons en haut de la montagne.
Je grimpe longtemps longtemps pour voir les ours blancs.
Elle me guide au paradis du cheval
Je touche le bout de la fée orange.
Je chatouille le bras du soleil pour le faire rigoler.
Je remonte le temps pour lutter contre les invasions barbares.
Elle m'emmène au paradis des diables
Je descends pour faire rire les diables
Elle me mène jusqu'au jardin d'Eden pour voir la rosée du matin.
Je déplume les ailes des oiseaux et des anges; ça me permet de voyager autour du monde.
Je vais toucher la montagne gourmande et je déclenche des avalanches de bonbons, de gâteaux, de chocolat, de barbes à papa...
Elle m'emmène dans une grotte de bonbons pour faire crier mes parents
Je vais au paradis pour câliner les anges.
Je vais aux toilettes des limaces, ça glisse et je grimace. J'fais un concert pour castagnettes et maracasses.
Je vais l'école des tables infernales; ça tombe, ça bouge, ça voltige, ça dégringole, ça décolle, vole, ça s'envole. Franchement l'école parfois c'est renversant.
Je vais voir la poule aux yeux d'or. Je lui en prends deux, trois, quatre pour mon omelette.
J'vais camper sur une palette Je peins avec mon doigt. Et puis quoi? Mon pied droit. Avec ma tête et mes lunettes, mon ventre et mes dents, mon nez. Je suis un tableau de la tête aux pieds.
Y en marre de cette échelle. Je la prends, je l'étrangle, je la noie...
Quand tu montes à l'échelle
Souris à tous ceux que tu croises
Car tu croiseras
les mêmes en redescendant.
Proverbe américain
dimanche 18 janvier 2009
J'ai fait un rêve
Nous nous sommes retrouvés face à Shérifa Luna. Elle avait les mots, nous a tous rendus accrocs. On voyait déjà l'alliance dans ses bras mais et un de mes frères a tiré la chasse d'eau et nous avons tous été emportés par le courant – en rêve bien sûr.
Notre voyage s'est terminé dans les égouts. L'heure du déjeuner approchait. Un troupeau de rats nous a invités à partager leur repas -en rêve bien sûr. Nous pensions que nous étions perdus. Shérifa Luna s'est mise à chanter toute l'échelle de la gamme, et à cette échelle, nous sommes remontés -en rêve bien sûr.
vendredi 16 janvier 2009
Sous le chapiteau de mes cheveux (suite et fin)
Il y a encore des croissants chauves mais barbus qui font les soldes dans un grand magasin.
Il y a un courageux mouton qui marche à pas de loup.
Il y a des carottes métalliques qui tombent du ciel .
Il y a des têtes de mule qui écoutent des moulins à paroles
Il y a de doux mots durs qui chatouillent le bout du nez.
Il y a un rugueux fil lisse qui s'emmêle les pinceaux.
Il y a de stupides dés malades qui roulent à vélo
Il y a un magnifique escargot carnivore qui avale un steak
Il y a de douces colères rouges qui apaisent les gens
Il ya un renard triste qui rit comme une baleine
Il ya un chat géant aux ailes blanches qui survole les gradins
Il y a un escargot muet qui chuchote comme un moulin à paroles.
Il y a un crocodile à crinière qui danse sur un hippopotame.
Et le sommeil,avec son lit de rêves,m'emporte sur la nuit de son monde ...
jeudi 15 janvier 2009
Sous le chapiteau de mes cheveux...(suite)
Il y a un cheval naïf qui galope en chaussures à talons
Il y a un gros dragon comique qui prend un thé dans un petit hélicoptère électrique
Il y a un boulanger sans travail qui a du pain sur la planche
Il y a un gros timide qui ramène sa fraise
Il y a de grands torrents glacés qui pleurent à chaudes larmes
Il y a de longs murs solides qui se plient en quatre
Il y a un horrible cheval qui a trois têtes
Il y a un poux coléreux qui joue de la batterie électrique
Il y a d'énormes petits pois teigneux qui domptent des girafes sans cou.
Il y a des livres blancs qui racontent leurs histoires
Il y a un maigre puma bleu qui s'allonge en touchant les étoiles.
Il y a des casseurs de pieds réparateurs qui enragent, verts de peur.
Il y a une minuscule vache fushia qui se tricote une jupe
Il y a un moulin à paroles muet qui coule dans mes oreilles
CM2 Jules Ferry Châlons
Sous le chapiteau de mes cheveux...
Il y a de jolis petits cochons ailés qui virevoltent en monocycle.
Il y a des voltigeurs qui jouent avec les cartes des aires,
Il y a des centaures qui executent la pyramide du temps.
Il y a aussi des jongleurs de lunes,de soleils et de planètes prétentieuses,
Il y a des nuages qui se disputent dans une course à pied exaltante et éternelle.
Il y a un minuscule haricot bleu fluo qui fait du trapèze sur les comètes.
Il y a une carpe bavarde qui parle à un moulin muet .
Il y a le longuissime caniche informatique qui croque une armoire.
Il y a une douce fourrure rugueuse qui ramène sa fraise.
Il y a des chevaux moustachus qui font de la musique.
mercredi 14 janvier 2009
Rien Rien du tout Que dalle!!
mardi 13 janvier 2009
Le livre en scène
Et vous que faites-vous en mai?
Pensez à vous inscrire avant le 30 janvier......cliquez sur ce lien!
lundi 12 janvier 2009
Les yeux fermés.
Une promenade dans un noir de neige.
Une douceur.
Le plaisir.
Quelqu'un marche et cherche quelque chose.
Ses gestes dansent tendrement.
Ses bras, ses mains dessinent le bonheur.
Son visage masqué de blanc brûle de tristesse.
Son numéro illumine la magie des couleurs.
La musique éclaire mon coeur et la lumière berce la scène de mes rêves.
CM1 CM2 Ecole Jules Ferry. Châlons
mercredi 7 janvier 2009
samedi 3 janvier 2009
Venue de Anne à Vésigneul
L'amour fait une ballade
le conte fait un voyage
l'un et l'autre ne se connaissent pas
l'un et l'autre ont connu une triste et ridicule séparation
le rêve tout au fond du cerveau du conte avec son détecteur de tristesse
sent que le cœur de son amie est lourd, lourd comme du plomb
le rêve cherche une fois, deux fois, trois fois, cent fois, mille fois...
il cherche quoi?
A rendre le cœur du conte léger, léger comme un poussière d'étoiles du jour, d'arc en ciel de la nuit
le rêve se met à rêver, un rêve chercheur de rêves
Il envoie des SMSS, Sensations Musicales Super Sensibles
Il envoie un message, deux messages,trois, cent, mille messages
il envoie mais ne reçoit aucune réponse
Rien
rien du tout
que dalle!!
Et puis?
Et puis ça vibre, ça vibre dans le ciel,
c'est comme une musique d'opéra qui fait trembler le cœur du rêve
le rêve ouvre le SMSS, regarde, entend
c'est le rêve de l'amour qui dit des choses aimables
il propose un rendez vous sur la plage dans le ciel rose du matin
Il veut que l'amour et le conte se rencontrent
il dit qu'il chante qu'ils sont fait l'un pour l'autre
le rêve du conte accepte le rendez vous
les deux rêves franchissent la toile du bonheur
et se retrouvent à marcher sur les flots de l'imaginaire.
Les deux rêves font alors tomber une pluie de coeurs
c'est comme une chanson cette pluie, une chanson sur la liberté d'aimer, la liberté de rêver
Le conte et l'amour se réveillent